Psychologue Clinicien – Psychothérapeute– Praticien EMDR

Débuter une démarche de soin, qu’il s’agisse d’un soutien ponctuel ou d’une psychothérapie individuelle, souligne une étape importante dans la trajectoire de vie d’une personne. S’autoriser à débuter ce cheminement témoigne d’une prise de conscience significative, marquant souvent un tournant où il devient possible de se confronter aux difficultés rencontrées, de les dénouer et d’avancer vers un équilibre plus stable et moins contraignant.

Il arrive que les aléas de l’existence, tels qu’une rupture sentimentale, la perte d’un emploi, la traversée d’un deuil , ou encore des transitions majeures dans la vie personnelle (études, parentalité, divorce, passage à la retraite, etc.), des difficultés dans les interactions humaines (conflits de couple, tensions familiales, problématiques professionnelles, etc.) ou des douleurs chroniques et des pertes d’autonomie, appuient la nécessité d’une prise de conscience profonde. Cette dernière nous pousse à nous inscrire dans une démarche thérapeutique, à chercher à saisir les tenants et aboutissants de nos blocages et souffrances, et à désirer se libérer de ce sentiment d’impasse qui nous accable.

L’espace de psychothérapie permet ainsi de s’autoriser à parler librement, à profiter d’une écoute empathique et d’un regard neuf qui nous aide à tisser des liens entre les événements de notre vie. Il s’agit de se donner les moyens de pouvoir prendre du recul et d’interroger ce qui tend à se répéter de notre trajectoire afin de mettre du sens sur notre parcours.

Au cours d’une relation amoureuse, il arrive que les partenaires au sein d’une relation éprouvent une sensation de blocage, un manque sur le plan affectif ou un doute croissant qui pèse sur leur union. Cela ne signifie pas nécessairement la fin de la relation de couple tout autant. S’engager dans une thérapie de couple représente une étape importante car cela révèle la prise de conscience d’un mal-être partagé, impactant la trajectoire du couple et la capacité de ce dernier à se projeter dans un avenir commun.

Le psychologue peut alors occuper, par la neutralité de son écoute, une fonction de facilitateur et de médiateur de la parole de chacun ; il ne prend parti ni pour l’un ni pour l’autre des conjoints et refuse toute instrumentalisation de sa fonction. Il invite chacun à occuper une position subjective et (ré)apprendre à percevoir son/sa partenaire tel qu’il/elle est réellement.

La démarche pourrait s’entendre comme invitation à renouer un dialogue éclairé avec son partenaire mais également avec soi-même dans la relation. Il est question de soutenir avec bienveillance le couple dans sa capacité à communiquer, accueillir les ressentis de chacun, traiter ce qu’il survient dans la relation afin (re)trouver un équilibre.